dimanche 10 juillet 2011

La soirée du 1er juillet : retour en images...


























Un grand merci à Jean-Marie Guion pour les photos!

... et en mots !

Mot lu le 1er juillet à la Mairie du 4e, Paris
Lors de la 3e soirée de fin d’année du « Goût de l’autre »


Bienvenue,
D’abord, merci aux cuisiniers : Tongma, Guya, Ray, Rita, Mira, Alexandre, Samir et Ety.
Merci à Dominique Bertinotti, maire du 4e arrondissement de renouveler son engagement et son soutien à notre démarche.
Merci à Claudine Mikuzwa , conseillère d’arrondissement, déléguée à l’enfance, aux solidarités générationnelles et à l’intégration d’être présente ce soir.
Merci à Elena Lasida, présidente du RCI d’être auprès de nous
Et Merci aux amis qui nous soutiennent activement tout au long de l’année;

En venant, je me disais que l’on faisait une drôle de cuisine au « Goût de l’autre » au-delà des plats des différents pays que l’on y déguste.
Autour de la table à laquelle on s’installe chaque mois, il se joue une drôle de partition ou plutôt, il se concocte un mets précieux.
Il y plusieurs ingrédients qui n’ont apparemment rien à voir les uns avec les autres :

Il y a le RCI, avec le mot « Chrétien »
Il y a la mairie, lieu symbolique de la république
Il y a des étrangers, des « sans-papiers » et des « français »

Et la sauce pour faire « tenir » le tout, pour donner le GOÛT, c’est cette volonté commune de rencontrer l’autre, volonté de dépasser les limites de la représentation habituelle dans laquelle on enferme l’autre, le « différent » pour découvrir, reconnaître, apprécier la part humaine, universelle qui est en nous.

Chaque mois, on rejoue autour de la table du « Goût de l’autre » la même histoire du partage de la nourriture dans la rencontre et le dialogue.

Alors, aujourd’hui, je voulais dédier cette soirée à Henri Coindé qui a accueilli dans son église (St Bernard de la chapelle), des « sans-papiers » en situation désespérée qui venaient frapper à sa porte en 1996.
IL a, par son geste d’accueil, malgré les critiques virulentes, semé une graine de prise conscience, de questionnements vis-à-vis des étrangers, de leur situation en France et du type d’accueil qu’on leur réserve.
Et tout est parti de là pour le RCI……..
(La parole est passée à Elena Lasida, présidente du RCI)

Nathalie Baschet